[Mode d’emploi] Recruter des stagiaires quand on est en freelance (+ 2 témoignages à la clé)

Aujourd’hui, je mets en lumière une très récente partie de mon activité : l’accueil de stagiaires au sein de ma micro-entreprise, Majorelle Marketing. On me demande souvent si c’est compliqué de recruter des étudiants quand on est freelance, de les former, de faire un suivi régulier etc. J’ai décidé de vous ouvrir l’arrière-boutique de mon business et de partager toutes les ficelles autour de la fonction de tuteur de stage en tant que freelance. Et je ne vais pas le faire seule : je laisse la parole à Valentin Chevreuil et à Meriem Bey, les deux étudiants avec qui j’ai collaboré en 2022 via un stage. Ils vont vous partager leur expérience (et vous révéler quelle manager tyrannique je suis 😈 )

Mon point de vue :

                                                                                                              Source: Pauline Vettier

Pourquoi prendre un stagiaire en micro-entreprise / freelance ? 

J’ai collaboré à deux reprises avec des stagiaires. Cela m’a permis 3 choses : 

  1. M’entourer de personnes pleines de créativité et d’idées à injecter dans mon activité
  2. Leur transmettre mes connaissances et mon expérience, qui peuvent leur être utiles en début de carrière 
  3. Leur faire découvrir les coulisses de la vie en freelance. Et peut-être créer une vocation ? 😊

Quels sont les avantages ? 

Collaborer avec un.e stagiaire nous permet de faire avancer nos projets, grâce à la bande-passante supplémentaire qu’iels apportent. Il faut bien sûr être à leurs côtés pour les guider au quotidien et suivre l’avancée des projets. Je trouve que les bénéfices sont nombreux, tant les collaborations avec Valentin et Meriem ont permis à mon activité de faire un bond en avant en très peu de temps.  

Quelles missions peut-on proposer aux stagiaires ? 

Plutôt que d’avoir une offre de stage précise et restrictive, je préfère lister toutes les compétences que je recherche pour faire grandir mon activité. Je mentionne également le fait que l’offre de stage sera affinée selon le profil de l’étudiant.e et les expériences qu’iel recherche dans son parcours professionnel.Pour Valentin, design et graphisme car c’est son expertise et au cœur de sa formation. Pour Meriem, marketing de contenu car c’est un sujet transverse au marketing et à la communication digitale, qui lui ouvrira de nombreuses portes pour la suite de ses études en école de commerce.

Est-ce-que c’est dur d’avoir un stagiaire en entreprise ? Quelles sont les démarches ? 

J’ai sourcé les profils de Valentin et Meriem via LinkedIn. Pour Valentin, grâce à un post d’un de ses professeurs, qui présentait son CV et sa recherche de stage. Pour Meriem, grâce à un post LinkedIn où je mettais en avant ma recherche de stagiaire. À chaque fois, les aspects contractuels étaient très faciles à mettre en place : deux appels avec le/la futur.e stagiaire pour se présenter mutuellement et parler de l’opportunité de collaboration. Puis la convention de stage signée par l’école, l’étudiant.e et moi-même. Rien de fou-fou niveau administratif ! 

Même si les stages de moins de deux mois n’ont pas l’obligation légale d’être rémunérés, je rémunère systématiquement les stagiaires qui travaillent avec moi. Déjà, dans une démarche éthique. Ensuite, pour leur montrer l’importance que leur travail a à mes yeux et pour mon entreprise. 

On est loin du stage photocopies !

Le point de vue de Valentin et Meriem : 

             Source : LinkedIn Valentin Chevreuil
                     Source: LinkedIn Meriem Bey

– Parle-moi de tes études.

Valentin : J’ai obtenu le titre d’infographiste metteur en pages en mai dernier, après une formation de 6 mois au centre Arinfo au Mans.

Meriem : Je suis actuellement étudiante à l’ESCE en 1ère année de master en commerce international à Paris. 

– Pourquoi ce stage ?

Valentin : À l’issue de la formation, nous avions un stage d’une durée d’un mois à effectuer. Ayant pour but de nous familiariser avec la pratique professionnelle, ainsi que pour conforter nos acquis.

Avec mon formateur, nous avons partagé ma demande de stage sur certains réseaux, en particulier LinkedIn. Ce qui a attiré l’attention de Pauline (Majorelle Marketing ), puisque mon profil correspondait à ses besoins en matière de communication et pour développer/rafraîchir son image, en particulier sur les réseaux sociaux.

Pour ma part, j’étais totalement ouvert à diverses expériences tant que cela touchait au graphisme.

Meriem : Devant effectuer un stage d’une durée de 2 mois, je me suise mis le plus tôt possible à la recherche de mon stage parfait. J’étais sûre d’une chose, c’était qu’il devait contenir du marketing et du digital. Après plusieurs semaines de recherches et peu de réponses de la part des entreprises, je tente ma chance sur LinkedIn. Et là, l’annonce parfaite : celle de Pauline. Je saute sur l’occasion et lui envoie tout de suite un message privé. Un CV envoyé et deux calls plus tard, me voilà stagiaire chez Majorelle Marketing ! 

– Pourquoi un stage avec une personne en freelance et non pas dans un grand groupe ?

Valentin : Dans ma recherche, je n’étais absolument pas arrêté sur une structure en particulier pour laquelle je pourrais travailler. Je pense, cela dit, qu’avoir eu une seule interlocutrice dont les besoins étaient très personnels, à faciliter les échanges et la communication.

Meriem : Je n’ai jamais vraiment pensé à ce côté-là dans ma recherche. Mais je ne regrette en rien d’avoir pu effectuer mon stage avec Pauline, une freelanceuse. La proximité que j’ai pu avoir avec elle et le temps qu’elle a accordé à mes questions m’ont permis d’être plus efficace et de mettre directement le doigt sur ses besoins. Je pense que cela n’aurait pas été forcément le cas dans un grand groupe. De plus, ayant moi-même une micro-entreprise, la façon dont Pauline travaille résonne avec ma façon de travailler et cela n’a fait que me réconforter dans mon choix de stage. 

– Quelles sont les compétences apprises durant cette période de stage ?

Valentin : Le plus formateur a sans doute été l’organisation de la charge de travail en toute autonomie. Avec Pauline, nous avons au préalable défini 3-4 missions sur une dizaine qu’elle avait en tête, pour que tout soit réalisable sur un mois de travail. Parmi celles-ci :

  • Une banque de pictogrammes personnalisée (presque une centaine de pictogrammes déclinables selon la couleur du support)
  • Des gabarits/templates pour ses bannières de réseaux sociaux (LinkedIn pro, perso, Twitter)
  • Templates pour ses carrousels LinkedIn
  •  Templates pour ses Google slides (cas/références clients)
  •  Gifs animés avec illustrations (loader, page À propos de son site…)

J’ai donc appris à m’organiser, comprendre et analyser les besoins de Pauline tout en respectant et en agrémentant sa charte graphique, dans un design frais et moderne.

Meriem : Pour ma part, j’ai trouvé ce stage très enrichissant. Mes missions principales tournaient autour de la rédaction d’articles de blog, du management du SEO et de l’utilisation de différents logiciels/applications tels que WordPress, Elementor ou bien Pinterest. J’ai découvert énormément de choses et pu creuser un peu plus dans ce qu’était le marketing, qui est un secteur assez large.  

– Quel est ton ressenti post-expérience ?

Valentin :  Je suis ressorti de cette expérience, plus confiant sur mes capacités, plus légitime également à exercer. Pauline m’a laissé énormément de libertés dans mes choix et de créativité dans mon travail. Ce fut un plaisir de travailler ensemble, car, oui, c’était un travail conjoint.

Meriem :  Je suis complètement satisfaite de mon stage et je ne pense pas que j’aurais pu avoir une meilleure première expérience que celle-ci. Je tiens à remercier Pauline pour son temps, sa pédagogie et son envie de transmettre. Cette expérience a été grandement enrichissante et m’a confortée dans mon choix de carrière. 

Et vous, avez-vous déjà collaboré avec un.e étudiant.e via votre micro-entreprise ?

Si vous êtes étudiant.e et avez des questions, posez-les nous en commentaire !

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